Couture : Pippi Pinafore par Jennifer Lauren Handmade, la version française

Bonjour bonjour,

On reparle du Pippi Pinafore de Jennifer Lauren et en français cette fois-ci.

Avant je vais doucher les espoirs des françaises non anglophones : pas de version française disponible. Par contre, il y a des tonnes de schémas super bien faits et si on a un peu d’expérience, on s’en sort à mon avis sans trop de problème. (au pire, on me maudit et on me demande, je promets d’aider).

Pas de nouvelles photos, ma super photographe étant partie en vacances et la chaleur ayant eu raison de ma motivation.

Bon, j’ai 3 ou 4 ou 5 ans dans ma tête et si on me montre une salopette, une robe tablier ou une combinaison, je tombe raide d’amour directement et en plus je la vois en rayures bleues et blanches comme les salopettes Osh-Kosh. Bref, c’est irrécupérable.

Pendant loooooongtemps, j’ai résisté. Mollement, dirons nous, je suis quand même l’heureuse propriétaire du patron Turia de Pauline Alice, mais vu tous les patrons dans le genre qui sont sortis ces dernières années, on va dire que c’est quand même de la résistance.

Et puis…. Pippi est arrivée. Pippi c’est une robe tablier, d’ailleurs, ça n’a pas échappé à l’oeil acéré de mon deuxième …. « tu as cousu un tablier? »…. « non, mon choubidou, PAS un tablier, une ROBE tablier, nuance…. »…. je ne me suis pas démontée!

Au passage, il y a deux mots en anglais pour le tablier : apron et pinafore. Bon, on s’en tape? OK, d’accord….

Bref, j’ai vu Pippi, j’ai dit : « retenez moi » et je me suis retenue… sauf que… Jennifer Lauren a lancé un appel à « review » et là j’ai craqué et me voici donc avec ma robe tablier d’amouuuur.

Review, ça veut dire que j’ai le patron gratuitement mais que j’ai le droit de dire ce que je veux dessus quand même. Mais tu l’as bien compris, les choses étaient déjà un peu biaisées au départ…

Pour revenir à des éléments plus sérieux et tangibles :

  • le patron : pdf, explications en anglais et beaucoup de schémas qui montrent très bien ce qu’il faut faire. La preuve, je n’ai toujours pas compris comment mais j’ai réussi à monter deux pattes de boutonnage sans aucun souci en suivant les schémas. On dit patte de boutonnage pour la fermeture d’une jupe???? Oui, car il n’y a pas de fermeture éclair à monter… Youhouhouh!!!! Je crois qu’inconsciemment, j’évite les patrons à fermeture éclair maintenant, ce n’est pas que j’aime faire des boutonnières, hein, mais la fermeture éclair c’est jamais nickel comme je voudrais. D’un autre côté, les boutonnières ça finit vite en trou dans l’ouvrage si on n’y prend pas garde.
  • J’ai oublié de parler des bonnets !!!!!! Il y a le choix des bonnets sur cette robe comme sur une bonne partie de la gamme de Jennifer Lauren, ce qui signifie qu’on oublie le FBA à la lumière de la bougie, scotch, équerre et ciseaux à la main. Personnellement, je trouve ça super car je l’avoue je suis une grosse paresseuse de l’ajustement. Même s’il faut bien l’admettre, quand on ajuste, ça rend toujours mieux justice au patron à la fin.
  • les explications : euh… si tu couds et que tu parles anglais, c’est nickel. Je ne veux pas trop en rajouter mais comme à chaque fois, les explications sont vraiment bien écrites, les patrons anglophones sont bien écrits, il y a un effort de fait, une volonté d’aider, d’accompagner. (Tu peux lire en creux que les patrons français sont loin d’être toujours à la hauteur à ce niveau-là). Si tu couds et que tu ne parles pas anglais, vive les schémas. Comme je le disais plus haut, les éléments pris séparément ont déjà été rencontrés à plusieurs reprises dans mon parcours couturesque, je n’ai pas eu de surprise, la seule technique qui pouvait me mettre en difficulté c’était donc la patte de boutonnage et ça s’est super bien passé.

Patron + explications étant nickel, il y a aussi beaucoup de repères partout histoire que tout s’emboite bien et tout s’emboite parfaitement, la robe est selon moi facile et rapide à coudre.

  • le fit …. ma première version est gradée entre le 18 et le 24 et ça fait une grosse gradation, je trouve. Et comme si tu as tout bien lu, tu sais que je suis une grande paresseuse de l’ajustement, eh bien, j’ai oublié quelques principes de base et de bonne logique et je me suis retrouvée avec des ailes de raie sur ma première robe.

On voit qu’elle est trop grande et que ça baille au niveau de la jonction du haut avec la taille. La jupe aussi était trop grande en 24

Je ne peux m’en prendre qu’à moi-même et j’avoue que ça m’énerve.

Pour la deuxième, j’ai pris taille 16 à grader vers la taille 20 (ou 22 j’ai un doute, 22, il me semble), ça reste le même écart (donc c’est 22) et j’ai réfléchi un peu mieux en faisant ma gradation. Résultat, c’est mieux. 

C’est tout de même plus fitté chez tout le monde mais c’est mieux sur la deuxième version que sur la première. Je pense que j’ai quand même un énorme écart entre le haut et le bas et que ça n’aide pas.

Le haut en plus d’avoir des bonnets différents a aussi des pinces, ce qu’on trouve rarement sur les salopettes et devrait aider à mieux ajuster la poitrine justement. On a moins l’impression d’être une femme sandwich avec un panneau rectangulaire rigide devant la poitrine, vous me comprenez?

Au passage, j’envisage de coudre la jupe indépendamment du reste car elle me plaît beaucoup.

En fin de compte, je suis quand même super contente.

Le système de fermeture des bretelles est adorable (il y a une version classique aussi).

 

Voilà, il me semble qu’il y a plus de photos sur l’article en anglais, allez y jeter un coup d’oeil. Mon avis n’a pas changé, c’est une robe que j’aime beaucoup et que j’ai volontiers porté dans sa version en lin lavé (la deuxième) depuis quelques semaines car elle est à l’épreuve de la chaleur. Elle est jolie et confortable.

Keep calm and carry on.

 

 

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